
Daytime

spiel troubles travels and art
Berck, Sony RX100
Here is a poem written in French using my cahier de vocabulaires :
Cataphore d’une nouvelle langue
Ceci n’est pas officieux
Simple simagrée
Une trame pour l’assainissement
Tu es l’instigateur de ma raréfaction
Au large je vois quelqu’un en train de faire chabrol
Les parisiens adorent les sophismes
Je fais ma virée pour une plaisance
Je cadenasse les pouls
Il s’agit de la privauté qui les tracasse
Sous peu sillonnerait ton exiguïté amoureuse
Pas de commisération s’il vous plaît
Non plus de la caustique charnue
J’adore ceux qui sont aphones et crus
Je ne fais pas le sinistré à jeun
Je veux me clairsemer et faire accroire que je suis une pacotille
Il contourne par l’épave mais son ami piaule avec sa bibine de la veille
Je planifie à arborer ma jungle tout en noir comme mon for intérieur
Je me ravise en infléchissant en écoutant les gens fumer la moquette
Il ne manque pas d’air pour me contrecarrer comme un poncif de faix
J’empoigne ma langueur pour peinturlurer le parangon de vie dominical
Il faut peut-être laisser choir le relief de mansuétude
Je ne peux pas entacher l’ambiance bucolique
Elle ne trouve pas que le noir ne sied pas avec mes cheveux
Je suis épris par un nouveau visage d’avant-hier
Depuis nous sommes foisonnés d’étendards je me terni et oublie que je ne suis pas un chantre rocambolesque
Je suis simplement un accostage pour billevesées biscornues
Somme toute à force de mémoriser les exonymies à affilée et subvenant tous les galimatias j’ai oublié de darder en ablution
Je défenestre mon chalutier diluvien pour monnayer
Comme un aimant itéré par un corps catéchisé, supputé
Je ne me rappelle plus comment chalouper entre le ciel et la terre
Tous mes passés sont grisaillés
J’attends qu’il les relâche
J’entends sa voix tonitruée mais je lui réponds en baragouinant
Je pense à sancir pour mourir de ma belle mort
En se recroquevillant et en me laissant accroire par les fadaises
Parfois je prends un plaisir à me cantonner
Tu pourras repérer mieux à me trouver
L’écriture a été pour moi une porte d’entrée au purgatoire de l’esprit mélancolique
L’écriture d’amour que j’ai entendu il y a plus que trois ans maintenant a été entre la mort d’amour et l’amour de la mort
Depuis j’ai peur de la mort
Jamais avant j’avais peur d’amour
L’écriture est une grotte entre le paysage et le visage de ton être
Et c’est là que nait un nouveau regard, imposé
05/03/2019
Que tourne la terre
Partager le soleil parmi tout le monde
Cyrano voulait aller à la lune
Il a atterri au Canada
On m’a posé sur un endroit inconnu
Lorsque je ne bégayais encore que bwa-bwa
L’espace n’a jamais été ma volonté
Le temps en sera.
Dans une ville que tu ne connais pas,
À 18 h 56, il y a une femme qui gare sa voiture pour aller chez le dentiste
Elle va arracher une de ses dents
Mais juste avant, une fille asiatique l’aide à payer le parcmètre
Une histoire de l’histoire
Que mes parents ne sont pas intéressés d’entendre
Ni mon copain, ni ma copine,
Ni mon chien car je n’ai plus de chien
Je m’entends
Je m’écris
Si la terre se fond,
Je nagerais
Je ne nage pas très bien dans l’eau
Peut-être je nagerais mieux sur la terre.
Tu viendras en l’air.
Tu demanderas à quelqu’un de souffler un vent.
Je sais que tu auras la boussole avec toi
J’ai toujours ma montre avec moi
Tu me diras où, je te dirai quand.
C’est ensuite que l’on inviterait l’autre, les autres.
Il y a cette histoire qui a commencé avec la mort.
Ce n’était pas très visible au début.
Or, elle a fait son travail.
J’ai été perdu quelquefois dans le chemin obscur
Aujourd’hui mes cheveux ne poussent plus.
Tout ce que j’écoutais avant reste nostalgique
C’est comme les trois gendarmes dans le bar où j’écris ces mots.
C’est l’ombre en été,
Le soleil en hiver,
Autrement dit un rendez-vous.
À Libourne